Raconte moi ton histoire 4 : La famille de Gwénaëlle

par | 4 Juin 2016 | Vos histoires | 0 commentaires

Raconte moi ton histoire est une série de récit dans laquelle je VOUS laisse la parole. A vous de nous raconter avec vos vos mots, votre ressenti comment vous avez vécu cette formidable aventure : devenir parents!

Pour ce « raconte moi ton histoire 4 » c’est au tour de Gwénaëlle de nous accueillir!

Peux-tu nous dire quelques petits mots sur vous, votre rencontre, votre désir d’enfant, votre parcours (cela peut-être une simple anecdote)

J’ai rencontré mon homme en 2008 par l’intermédiaire de 2 personnes qui nous ont presque « forcés » à nous écrire des sms… Elles ont eu raison. On s’est vus pour la première fois un 14 février (un signe ?). Ensuite on a construit nous-mêmes notre maison en 2009-2010. Puis nous avons enfin décidé de lancer « bébé » quand je me suis sentie prête (monsieur lui l’était bien avant moi; surtout qu’il a 10 ans de plus que moi). Malheureusement, ça n’a pas été aussi simple que ça : 18 mois d’attente avant que notre « Tibibi » (surnom que je donnais à mon fils dans mon ventre) veuille bien s’installer au chaud dans mon « bidourond »(surnom de mon ventre de femme enceinte).

1/La grossesse :

  • S’est-elle déroulée comme tu l’avais imaginée ?

Non, elle s’est passée bien mieux que dans mes rêves ! Il y a longtemps on m’avait prévenue que je devrais sûrement passer 6 mois allongée (car j’ai une petite hernie discale mal placée). Et bien, pas du tout ! Je ne me suis jamais aussi bien sentie que pendant ces 9 mois : aucun mal de dos, pas de rhume ou autre, aucun maux de grossesse (à part les jambes gonflées mais c’est rien). En osmose totale avec notre Tibibi en plus.

  • Une petite anecdote sur le choix du prénom, son histoire peut-être ?

De retour du premier rdv gynécologique qui datait la grossesse, on s’est arrêtés acheter un livre des prénoms. Je conduisais, mon homme a ouvert aux pages des garçons et lisait tous les prénoms à la suite. Rien ne nous plaisait, jusqu’à ce qu’il dise « Tilio » : on s’est arrêté de rire, on s’est regardé et on a dit « tient, c’est pas mal ça, on garde ». Et finalement, notre loulou s’appelle Tilio après de longs mois d’hésitation.

  • T’es tu sentie suffisamment épaulée, informée pendant ta grossesse ?

oui, notamment par mon super gynécologue.

  • Qu’as-tu préféré ou au contraire le moins aimé ?

Ce que j’ai préféré c’est bien évidemment de sentir bouger mon Tibibi (très tôt en plus). Ce que j’ai le moins aimé : les quelques crampes nocturnes (moi qui n’avais jamais eu de crampe de ma vie).

2/La naissance :

Libre à toi de nous raconter ce moment avec tes mots <3

Depuis le premier rendez-vous de datation, on avait deux dates supposées de naissance : le 23 ou le 26 février. Et depuis ce fameux retour en voiture, j’ai lancé à mon homme que Tibibi pointerait le bout de son nez le 17 février…

Le 17 février vers 3h du mat j’ai été réveillée par ce que j’ai cru être des contractions. La sage-femme devait justement venir pour un monitoring de fin de grossesse le matin même. Je lui ai parlé de mon sentiment. Elle a en effet confirmé que c’était des contractions (je n’en avais jamais eu avant), mais m’a dit que ça pouvait être pour aujourd’hui ou pour dans plusieurs jours vu qu’elles étaient petites et pas douloureuses du tout. Mais moi je sentais que c’était le jour J. Je l’avais dit à mon homme avant qu’il parte au boulot (avant le monitoring).

Donc me voilà partant en voiture dans ma ville pour prendre rdv pour une pose de vernis semi-permanent (ben oui, on allait bientôt me prendre souvent en photo et mon ancien vernis était bien naze), pour aller chez le boucher (il a trouvé que je marchais différemment, il a eu peur que j’accouche dans sa boutique)… Et ce plusieurs fois. Ma mère voulait venir avec moi pour me soutenir, je n’ai pas voulu. Ma voisine (qui est auxiliaire de puériculture dans la clinique dans laquelle j’allais accoucher) voulait elle aussi venir me seconder, j’ai aussi refusé. J’étais bien en solo avec mon Tibibi prêt à me rencontrer. J’ai géré les contractions qui devenaient de plus en plus présentes. Ma voisine m’a conseillé de prendre un bain pour voir si ça passait ou pas. Puis après le bain, elles étaient bien rapprochées, mais « anarchiques ». Du coup j’ai appelé la mater pour savoir si il fallait que je vienne ou pas. On m’a répondu de prendre 2 spasfons et d’attendre une heure : si ça ne se calmait pas, c’est qu’il fallait y aller. C’est ce qu’il s’est passé donc j’ai appelé mon homme qui avait beaucoup de boulot ce jour là. Il est arrivé tout content juste après la fin de sa journée, il a mangé un bout. Et moi j’avais mes contractions, mais franchement je n’en ai pas un souvenir de douleur intense. Un peu mal oui, mais franchement sans plus. J’ai eu de la chance.

Vers 19h on est arrivés à la maternité et ils m’ont gardée. Je n’étais qu’à 2 (presque 3)… déception. Bon, remarque je n’avais pas eu trop mal il faut dire ! J’ai été installée en salle nature (celle dont je rêvais). Ca s’est accéléré un peu. Mais tout allait toujours nickel. Puis on est venu me chercher pour la péridurale. Ma réaction : « Déjà ? Ca va durer jusqu’au bout ? » J’étais à 6 je crois… L’anesthésiste a été au top : j’étais dans la salle du milieu et autour de moi les 2 femmes ont hurlé (et elles avaient la péri !!!). L’une d’entre elles a poussé un cri comme jamais je n’avais entendu (sauf dans les pires épisodes de Babyboom) juste au moment où j’étais penchée en avant pour la pose de la péri… Gros fou rire de l’anesthésiste, de la sage-femme et moi-même. Il a donc fait une pause le temps qu’on se calme… Ca détend. Puis après il m’a dit que c’était fini et là c’était juste le pied car je n’avais rien senti du tout (moi qui avais un peu peur). Ca a super bien marché. Ma voisine (qui ne bossait pas cette nuit là) est venue nous rejoindre dès l’arrivée à la maternité. Elle espérait que j’accouche avant 7h car elle devait ensuite mener ses filles à l’école. Elle avait bien peur de louper ça… Puis finalement ça s’est accéléré d’un coup. J’avais un poids gênant, genre « douleur » donc on m’a installée sur le côté. Et là d’un coup (ou presque) une grosse gêne… On m’ausculte et on me répond : « ah ben oui c’est normal c’est lui ». Moi : « quoi ? ». La sage-femme : « Ben oui, il est là, il arrive, il faut s’installer ». J’étais trop heureuse et excitée à la fois, mais aucune peur comme je m’y attendais pourtant.

Une fois installée, rapide rappel des séances de préparation à l’accouchement, j’ai précisé que j’avais appris à pousser en soufflant plutôt qu’en bloquant la respiration. Ma voisine m’avait prévenue que c’était difficile et que très peu y arrivaient. Mais la sage-femme m’a dit ok. Elle m’a demandé si je sentais les contractions. J’ai demandé d’attendre un peu, pour voir et j’ai dit « si ça en est une, oui je les sens » et en effet ça en était une, donc elle a débranché le monitoring et m’a dit que c’est moi qui allais guider l’accouchement. Ce que j’ai fait.

Je rêvais d’un accouchement silencieux (ou du moins sans cri). C’était vraiment très important pour moi. Et j’y suis arrivée très naturellement (grâce à ma super péri qui m’a enlevé la douleur sans les sensations). Après la première poussée on m’a proposé de toucher sa tête (j’avais dit à ma voisine que j’adorerais ça… et elle m’a dit qu’ils le proposaient souvent, surtout quand c’était long). J’étais surprise de déjà pouvoir sentir sa tête ! Entre 2 poussées on rigolait tous les 4… et je coupais tout le monde avec mes « euh, il y en a une là ». En environ 5-6 poussées c’était fait. Je suis allée le chercher, il a pleuré de suite. Mon homme ne s’arrêtait pas de lui dire « pleure mon bébé pleure » (et je trouvais ça trop mignon). Un accouchement plus que parfait ! Mieux que dans mes plus jolis rêves… (malgré le fait que j’ai un peu été déchirée).

J’ai ensuite eu droit à un gros câlin, puis Tibibi et papa sont partis pour les soins. Puis retour avec moi pour un peau à peau et une tétée d’accueil (je n’ai pas allaité mais souhaitais faire ce petit cadeau de bienvenue).

Quelle magnifique journée ,et nuit ! Bon, par contre Tilio est finalement né le 18 février à 3h52. Un magnifique bébé en de 3,610kg pour 51cm et surtout : en très bonne santé !

3/ Les premiers pas avec bébé :

– Comment s’est passé le retour à la maison ?

Très bien, tout était si naturel… En plus, vue la date, papa a pris ses 3 jours pour la naissance, puis après il devait être en vacances 2 semaines et ensuite il a enchaîné avec ses jours de paternité. Quasi un mois tous les 3 non stop. Un bébé très sage qui a très vite fait ses nuits (cerise sur le gâteau).

– Vous-êtes-vous sentis suffisamment informés pour faire face à ce nouveau petit être ? Si non, qu’auriez-vous aimé savoir de plus ?

Au début je voyais assez souvent la puéricultrice de la PMI pour être rassurée… C’est vraiment indispensable pour moi, même si on a été très bien  informés à la mater et pendant les séances de préparation avec la sage-femme.

– Quels ont été vos moments favoris ? Racontez-nous ☺

Oulà, il n’y a pas de moment favoris. Mon moment favori c’est tout depuis sa naissance il y a bientôt 15 mois !

Merci Gwénaëlle d’avoir partagé ton histoire avec nous; quand à vous qui nous lisez, rendez-vous la semaine prochaine pour une nouvelle histoire de famille :)

Pour participer au projet « raconte moi ton histoire » vous pouvez me contacter par mail contact@babynosoucy.com

Retrouvez les histoires des semaines précédentes

  • semaine 1 : Emilie
  • semaine 2 : Julie
  • semaine 3 : Céline N.

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